Le porte-parole du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI) a déclaré, mercredi 27 décembre, que les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre avaient été menées en représailles à la frappe de drone américaine ayant tué le général Qassem Soleimani, ancien responsable de la force Al-Qods, la branche en charge des opérations extérieures du CGRI, le 3 janvier 2020.

"L’opération Déluge d’Al-Aqsa était l’un des actes de vengeance pour l’assassinat du général Soleimani par les États-Unis et les sionistes", a déclaré le porte-parole du CGRI, Ramezan Sharif, selon des propos rapportés par l’agence de presse iranienne Isna.

"Il est certain que ces vengeances se poursuivront à des moments et dans des lieux différents", a ajouté M. Sharif.

Le Hamas a néanmoins rapidement démenti les propos de Ramezan Sharif. "Nous démentons les propos tenus par un porte-parole des Gardiens de la révolution concernant l’opération et ses motifs", a annoncé le mouvement islamiste contrôlant la bande de Gaza, dans un communiqué publié quelques heures après la déclaration de M. Sharif.

le Hamas a en outre rappelé avoir précisé "à plusieurs reprises les motifs de l’opération, le principal étant les menaces qui pèsent sur la mosquée Al-Aqsa". Il a ajouté que "toute réponse de la résistance palestinienne est une réaction à l’occupation et à l’agression contre le peuple palestinien et les lieux saints".