Au moins trois personnes ont été tuées dans le bombardement israélien d’un bâtiment à Damas, mercredi matin. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, au moins une des victimes est liée au Hezbollah et aux Gardiens de la révolution.

Israël a frappé vers 9 heures du matin un quartier résidentiel de Damas, ont rapporté les médias officiels syriens. Il s’agit de la dernière attaque en date, alors que les hostilités s’intensifient depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a annoncé un bilan provisoire d’au moins trois morts suite à l’attaque aérienne israélienne matinale contre un appartement résidentiel dans le quartier de Kafr Sousa à Damas.

Le quartier abrite un certain nombre de quartiers généraux militaires et de sécurité.

La télévision d’État a également fait état d' "au moins trois " morts dont l’une est une personnalité iranienne, ainsi que deux blessés.

Toujours selon l’OSDH, les explosions successives étaient le résultat de frappes aériennes israéliennes visant à mener une opération d’assassinat.

L’immeuble visé était fréquenté par des dirigeants du Hezbollah et des gardiens de la révolution.

Depuis que la guerre civile a éclaté en Syrie en 2011, Israël a lancé des centaines de frappes aériennes sur son voisin du nord, ciblant principalement les forces soutenues par l’Iran, y compris les militants du Hezbollah, ainsi que les positions de l’armée syrienne.

Israël commente rarement les frappes individuelles, mais a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne permettrait pas à l’Iran – qui soutient le gouvernement du président Bachar el-Assad et le Hezbollah, puissant allié du Hamas au Liban – d’étendre sa présence en Syrie.

Avec l’AFP