Selon divers médias israéliens, l’armée israélienne a lancé une enquête sur " les échecs " qui ont conduit au 7 octobre 2023, date de l’opération militaire du Hamas contre Israël. Selon le Haaretz, les investigations couvriront toute la période allant de 2018 jusqu’au 10 octobre 2023.

L’armée a transmis jeudi les protocoles qui doivent être suivis, dans le cadre de cette enquête, aux différents commandements militaires.

Les investigations visent à tirer des conclusions opérationnelles et ne couvriront pas les politiques des dirigeants politiques pour éviter un conflit avec le gouvernement, qui a insisté pour que les enquêtes attendent la fin de la guerre contre le Hamas.

Les enquêtes internes couvriront la période des émeutes de mars 2018 à la frontière de Gaza jusqu’au 10 octobre 2023, date à laquelle les troupes israéliennes ont repris le contrôle du sud d’Israël après l’assaut.

Les points clés de l’enquête incluront l’évolution de la perception de Gaza par l’armée israélienne depuis 2018, les évaluations du Hamas par les services de renseignement militaires, le processus de renseignement et de prise de décision avant le 7 octobre, ainsi que la période entre le 7 et le 10 octobre, lors de la reprise du contrôle du terrain par les militaires.

L’armée israélienne enquêtera également sur cinq autres sujets, notamment les batailles majeures, la mobilisation des réservistes et la réponse logistique, la planification à long terme, le traitement des morts du 7 octobre et le fonctionnement continu de l’armée.

Les unités chargées des enquêtes incluent la direction des opérations, le commandement sud, la division de Gaza et l’unité 8200 de la direction du renseignement militaire, spécialisée dans le renseignement d’origine électromagnétique.

L’armée a déclaré que les enquêtes internes étaient "nécessaires" pour que les troupes puissent s’améliorer dans le cadre des combats en cours, et pour que les Israéliens déplacés du nord d’Israël puissent rentrer chez eux en toute sécurité, malgré les attaques quotidiennes du Hezbollah.