Les résultats du séquençage génétique des échantillons prélevés dans le cadre du test PCR devraient paraître dans les prochains jours.

Le Liban pourrait s’ajouter à la liste des pays où le variant Omicron du coronavirus est signalé. Deux patients détectés positives sont suspects d’avoir contracté ce variant, a déclaré jeudi le ministre de la Santé, Firas Abiad. Il s’agit de deux personnes rentrées au Liban d’Afrique. "Leurs symptômes sont légers et ils sont isolés", a-t-il affirmé.

"On attend les résultats du séquençage génétique des échantillons prélevés dans le cadre du test PCR effectué à l’aéroport", explique à Ici Beyrouth une responsable du bureau de presse du ministre de la Santé. "Ceux-ci doivent paraître dans les deux à trois prochains jours", précise-t-elle.

"Les patients ont rapidement été notifiés par le département de la surveillance épidémiologique au ministère de la Santé", affirme de son côté Mohammad Haidar, conseiller du ministre de la Santé. "Ils sont suivis au quotidien par le département, poursuit-il à Ici Beyrouth. À ce jour, leurs symptômes sont légers."

À la question de savoir si, au cas où ces cas sont confirmés, le ministère ou la commission nationale chargée de suivre le Covid-19 pourraient recommander un renforcement des mesures de prévention pour freiner la propagation du virus, le Dr Haidar souligne que les mesures prises à l’aéroport sont déjà strictes.

Il rappelle ainsi que pour pouvoir embarquer sur un vol à destination de Beyrouth, "les passagers sont tenus d’être vaccinés et de présenter un test PCR négatif dans les 48 heures qui précèdent le vol, alors que ce délai était auparavant de 96 heures". "Cela permet de réduire les risques qu’une personne nouvellement contaminée ne prenne l’avion, rassure-t-il. De plus, un autre test PCR est effectué à son arrivée à l’aéroport."

Marathon de vaccination

Pour le Dr Haidar, la meilleure mesure de prévention reste le respect des gestes-barrières, couplé à la vaccination. "J’encourage toutes les personnes éligibles à la vaccination, c’est-à-dire, celles âgées de 12 ans et plus, et qui n’ont pas encore reçu leur première dose à profiter du marathon de vaccination qui se tiendra ce week-end sur l’ensemble du territoire, invite-t-il.
Dans le cadre de ce marathon, les personnes peuvent recevoir une première dose et une deuxième dose si elles ont reçu la première dose il y a au moins trois semaines. La troisième dose est réservée aux personnes âgées de 50 ans et plus, ayant reçu leur deuxième dose il y a au moins cinq mois."

Et le Dr Haidar d’affirmer: "Le vaccin ne protège pas de la contamination, mais il protège contre les formes graves de la maladie, notamment les admissions aux unités de soins intensifs. Il est important donc de ne pas hésiter à le recevoir. C’est le seul moyen pour pouvoir passer des fêtes de fin d’année en toute tranquillité et éviter que le scénario de l’hiver dernier ne se reproduise."