Le ministre libanais de la Santé, Firas Abiad, a annoncé lundi qu’une nouvelle démarche pour l’enregistrement de principe des médicaments a été adoptée. " Cela a pour effet d’accélérer le processus d’enregistrement des médicaments au Liban, d’autant que conformément à la procédure normalement suivie, il faut compter jusqu’à deux ans pour enregistrer un médicament ", a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.
" Avant d’être mis sur le marché, ces médicaments doivent répondre à deux critères principaux, d’une part la haute qualité du produit et d’autre part son prix compétitif et abordable ", a ajouté le Dr Abiad. Et de préciser que " l’importation urgente des médicaments requiert des permis spéciaux, alors que la décision sur l’enregistrement de principe autorise aux importateurs " de couvrir les besoins du marché.
Énumérant les conditions nécessaires pour cet enregistrement de principe, le Dr Abiad a expliqué que cette décision ne vise pas à remplacer la procédure normale suivie au ministère, " qui est importante et qui restera en vigueur ". D’ailleurs, a-t-il noté, " un délai d’un an sera accordé aux importateurs dont les médicaments seront mis sur le marché suivant cette nouvelle procédure, afin de compléter leur enregistrement selon la procédure en vigueur ", au risque de les retirer du marché.
Le Dr Abiad a souligné que " cette décision n’aura pas d’impact sur l’industrie locale du médicament " que le ministère voudrait encourager. Il a enfin annoncé que " les importateurs l’ont informé de la mise sur le marché de certains médicaments qui étaient en rupture de stock et que d’autres suivront très prochainement ".