Le premier juge d’instruction du Liban-Nord, Samaranda Nassar, a publié mardi l’acte d’accusation dans l’affaire du meurtre à Bcharré du jeune Joseph Tawk, fin novembre 2020.

La magistrate qui a relaté les faits a conclu au crime prémédité commis par un employé syrien, Mohammad H. (Syrien), dans le but de " semer la discorde dans région ". Elle a écarté l’hypothèse d’un conflit entre le tueur qui travaille dans une villa voisine et la victime, en expliquant que leurs relations passaient par des hauts et des bas il est vrai, mais que les deux s’étaient réconciliés en 2019, grâce à l’intervention d’un cousin à Joseph.

Selon l’acte d’accusation, Mohammad H. avait tendu un piège au jeune homme. Il avait brûlé des herbes sèches jouxtant la villa, donnant l’impression qu’un incendie s’y était déclaré. Lorsque Joseph Tawk avait accouru, il devait l’abattre de plusieurs balles, tirées d’un revolver acheté à un autre Syrien qui travaille dans la région des Cèdres, Qassem. Y (Syrien). Mme Nassar a également retenu la complicité de ce dernier. Elle a requis la prison contre les deux conformément aux articles 549 du Code pénal.

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