Qui s’installera dans le fauteuil de dauphin de Kalle Rovanperä en Estonie ? Derrière le solide leader au championnat des rallyes WRC, le local de l’étape Ott Tänak tâchera ce week-end de récupérer au Britannique Elfyn Evans la deuxième place convoitée du général.

Vainqueur en 2021 et 2022 en Estonie, le champion du monde en titre Rovanperä, né de l’autre côté de la Baltique en Finlande, sera certainement l’homme à battre du côté de Tartu (est).

" Le Rallye d’Estonie est clairement l’une de mes épreuves préférées, (…) les routes rapides et fluides conviennent très bien à mon style de pilotage ", savoure le Nordique.

Cette manche " a toujours été un agréable rendez-vous pour moi ". Et pour cause: c’est sur ces mêmes terres que le fils de Harri Rovanperä était devenu en 2021 le plus jeune vainqueur d’une manche du championnat à 20 ans seulement.

A la veille de la 8e manche de la saison, 41 points séparent le Finlandais (140 pts) de son coéquipier britannique chez Toyota Elfyn Evans (99 pts). Rovanperä a donc plus d’une victoire d’avance puisqu’un succès donne droit à 25 points – plus jusqu’à cinq points supplémentaires accordés sur la dernière spéciale.

En revanche, derrière Rovanperä, seuls six unités séparent Evans du Belge de chez Hyundai Thierry Neuville (93 pts), cinquième du classement mondial.

Opération rachat pour Neuville

Intercalé entre Evans et Neuville, Ott Tänak (M-Sport Ford) espère profiter de ses terres pour retrouver le chemin du podium, chemin qu’il a perdu depuis le rallye de Croatie, 4e manche de l’année où il avait terminé deuxième.

" Nous entrons dans la seconde moitié de la saison et nous ne laisserons certainement pas filer le championnat " face aux redoutables Toyota, a assuré Tänak, quatrième au général, a égalité de points (98 pts) avec Sébastien Ogier, pigiste de luxe pour Toyota mais absent en Estonie. En cinq participations, le Français a déjà remporté trois courses cette saison dont la dernière au Kenya.

Sur des routes qu’il connaît si bien, Tänak, champion du monde 2019, vainqueur de l’épreuve en 2014, 2018, 2019 et 2020 – date à laquelle la course a intégré le calendrier mondial du WRC -, aura l’ambition d’arracher un deuxième succès en 2023 après la Suède.

Quant à Thierry Neuville (Hyundai), l’heure est au rachat. Le Belge avait sauvé son siège de dauphin avec une 8e place au Kenya fin juin, mais avait été disqualifié pour des reconnaissances de parcours interdites, rétrogradant à la 5e place du général.

" Le rallye d’Estonie est un défi pour moi chaque année ", a toutefois concédé le Belge. Réputé pour être l’un des rallyes les plus rapides de la saison, l’épreuve débute jeudi soir avec un parcours de 21 spéciales totalisant 300,42 km.

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !