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La sélection nationale libanaise de football affronte jeudi l’Australie dans un match de tous les dangers à Parramatta (Australie). Prévue dans le cadre du Groupe 9 des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026 et la Coupe d’Asie 2027, la rencontre s’annonce d’ores et déjà cruciale pour les Cèdres.

Jeudi à 11h10 (heure de Beyrouth), tous les projecteurs seront braqués sur la pelouse du stade Commbank à Paramatta, où l’équipe nationale du Liban de football va croiser le fer avec l’Australie dans un match qualificatif pour la Coupe du monde 2026 et la Coupe d’Asie 2027. Ce sera un moment chargé d’émotion pour les supporters des deux équipes, dans la mesure où les deux nations aspirent à une place tant convoitée dans le tournoi le plus prestigieux du football mondial.

Pour le Liban, ce match revêt une importance particulière. Bien que l’équipe nationale libanaise n’ait jamais participé à une Coupe du monde de football, elle rêve d’écrire une nouvelle page de son histoire sportive en décrochant sa qualification pour le tournoi de 2026. Depuis de nombreuses années, les joueurs libanais travaillent dur pour atteindre cet objectif, et ce match représente une étape cruciale dans leur parcours.

En revanche, l’Australie jouit d’une longue tradition de succès en Coupe du monde. L’équipe australienne a participé à plusieurs éditions du tournoi, se frayant souvent un chemin jusqu’aux phases à élimination directe. Les Socceroos, comme on les surnomme, sont réputés pour leur jeu dynamique et leur esprit combatif sur le terrain. Pour eux, ce match contre le Liban est l’occasion de confirmer leur statut de puissance footballistique dans leur région.

L’équipe nationale de football du Liban disputera à cette occasion son troisième match de qualification dans ces éliminatoires pour la Coupe du monde 2026 et la Coupe d’Asie 2027. C’est l’une des deux rencontres entre les deux équipes en Australie, puisqu’elles s’affronteront à nouveau le 26 de ce mois.

L’équipe libanaise occupe actuellement la deuxième place du groupe neuf, après avoir récolté deux points lors de ses deux premiers matchs, en faisant match nul avec la Palestine 0-0 et avec le Bangladesh 1-1. Carton plein, en revanche, pour l’Australie, qui a commencé sa campagne de qualification en battant largement le Bangladesh 7-0, puis la Palestine 1-0 en novembre dernier.

Nombreuses absences

Il ne fait aucun doute que ces deux matchs contre l’une des équipes les plus fortes du continent seront les plus difficiles pour le Liban pour plusieurs raisons. Premièrement, ils seront disputés après un long voyage en terrain adverse, le premier match se déroulant au Commbank Stadium à Parramatta, et le second au GIO Stadium dans la capitale Canberra, désignée comme terrain "neutre" pour le Liban, mais les joueurs devront voyager en voiture depuis Sydney pendant environ quatre heures.

Il est prévu que le Liban bénéficie d’un soutien massif lors du premier match de la part de la communauté libanaise à Sydney, mais la situation sera différente pour le second match. Cependant, l’autre problème réside dans les absences qui ont frappé les rangs des Cèdres, privés de plusieurs joueurs d’expérience sur la scène internationale pour différentes raisons. En effet, Hussein Zein, Felix Melki et Alex Melki ne figurent pas dans la liste, en plus de Jihad Ayoub, Hassan "Sonny" Saad et Qassem Zein, suspendu après son expulsion lors du dernier match du Liban contre le Tadjikistan en Coupe d’Asie.

Radulovic croit en son équipe

Mercredi, le Monténégrin Miodrag Radulovic, sélectionneur du Liban, a déclaré que la force de l’équipe australienne, qui compte des joueurs évoluant au plus haut niveau du football mondial, "devrait être une source d’inspiration pour les joueurs de l’équipe libanaise afin de fournir un bon match, en plus du soutien attendu du public, ce qui devrait compenser en partie les difficultés de voyage et les changements climatiques pour obtenir un résultat positif". "Comme d’habitude, je crois en mon équipe et j’espère qu’elle sera à la hauteur", a conclu le coach.

De son côté, le capitaine de l’équipe, Hassan Maatouk, a déclaré: "Nous affrontons aujourd’hui l’Australie avec une équipe que je peux décrire comme en constante évolution et réunissant des joueurs d’expérience et des jeunes. Ce match est très important pour nous, et nous savons l’importance de chaque point dans ces qualifications. Nous devons donc nous concentrer et faire tout ce qui est nécessaire pour obtenir le meilleur résultat possible, car nous aspirons à passer au prochain tour des qualifications pour la Coupe du monde et à nous qualifier pour la Coupe d’Asie une fois de plus." "Les deux matchs contre l’Australie seront difficiles, mais en football, l’occasion est toujours là", a ajouté Maatouk.

L’Australie mobilise ses stars

De son côté, malgré quelques absences, l’équipe australienne a mobilisé un groupe de joueurs remarquables, tant localement qu’à l’étranger, parmi lesquels le milieu de terrain du club Viking (Norvège) d’origine libanaise, Patrick Ziegler (21 ans), qui avait été tenté par la sélection libanaise auparavant, mais qui a fini par opter pour l’Australie.

À ses côtés, le meilleur meneur de jeu actuel de l’Australie fera son retour, à savoir l’attaquant d’Hellas Verona, Aiden Hrustic. Le sélectionneur Graham Arnold a également rappelé les avants-centres Adam Taggart et Brandon Borrello, mais il devra composer avec plusieurs absents comme Aziz Behich, Martin Boyle, Marco Tilio et Aiden O’Neill.

Sur le papier, l’Australie, vu son historique et ses moyens, partira largement favorite face au Liban. Mais la logique n’est pas toujours respectée dans le football. On croise les doigts.

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