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Les Colchoneros se sont imposés, mercredi, face à Borussia Dortmund (2-1), un score qui ne met toutefois pas l’Atlético de Madrid à l’abri d’un renversement de situation la semaine prochaine en Allemagne. De leur côté au Parc des Princes, ce sont les Catalans victorieux (3-2) qui offrent aux Parisiens une chance de créer leur propre "remontada" au Camp Nou.

Griezmann passeur, Haller à l’heure

Dans le bouillonnant stade du Metropolitano, où une foule record de plus de 70.000 spectateurs s’est rassemblée, les féroces Colchoneros menés par Antoine Griezmann ont étouffé leurs rivaux allemands. Les Espagnols ont déployé un pressing incessant qui s’est avéré fructueux, les propulsant rapidement en tête 2-0 après seulement trente minutes de jeu. Les Colchoneros, éblouissants dans leur performance, ont livré un spectacle digne d’une symphonie sportive. Pendant ce temps, les Allemands ont été submergés par les vagues incessantes de l’équipe madrilène, à la suite d’un début de match désastreux où les erreurs défensives se sont multipliées.

Les Colchoneros ont démarré sur les chapeaux de roues, étouffant littéralement le Borussia Dortmund par leur agressivité et leur engagement constant dans le pressing et la contre-pression. Déstabilisé, Dortmund a cédé dès la 4e minute à la suite d’une perte de balle centrale de Maatsen. Le champion du monde argentin, De Paul, en a profité pour ouvrir le score pour les Espagnols (1-0, 4’).

Peu après la demi-heure de jeu, Alvaro Morata profitait d’une mésentente entre Mats Hummels et Nico Schlotterbeck pour récupérer le ballon et le transmettre à Antoine Griezmann, qui a offert une passe décisive à Samuel Lino (32e, 2-0). Cette saison, en Ligue des champions, l’Atlético de Madrid a trouvé le fond des filets à 21 reprises en neuf matchs. Lino, marquant son troisième but de la saison en Ligue des champions, s’est montré redoutable à maintes reprises.

Le Borussia se réveille

Le Borussia s’est ressaisi en seconde mi-temps, subissant moins et montrant un peu plus de maîtrise dans le jeu. Cependant, l’Atlético n’a rien laissé au hasard. Les Colchoneros ont été inflexibles, démontrant une détermination sans faille. Après avoir imprimé un rythme effréné en première période, ils ont su conserver leur avantage en seconde période, gardant une capacité de contre-attaque dévastatrice. Mais contre toute attente, Sébastien Haller a redonné espoir aux Allemands en réduisant l’écart (2-1, 81’).

Au Parc, les dés sont lancés pour les Catalans

Le PSG a subi une défaite à domicile contre le FC Barcelone, mercredi, lors du quart de finale aller de la Ligue des champions (2-3). Les Parisiens devront réaliser un exploit en Espagne dans six jours pour espérer se qualifier.

La jeunesse talentueuse du Barça s’est révélée être un danger permanent pour le PSG. C’est le prodige Pau Cubarsi qui a déclenché le tout, avec une passe millimétrée qui a percé une défense parisienne imprécise. Le dynamique Yamine Lamal a orchestré la suite, en envoyant un centre de l’extérieur du pied gauche que Gianluigi Donnarumma n’a pu que détourner vers Raphinha qui a saisi l’occasion pour ouvrir le score d’une frappe du pied droit (0-1, 37e).

L’attaquant de l’Atletico Madrid Antoine Griezmann (à droite) à la lutte avec Mats Hummels mercredi en quart de finale de Ligue des champions au Stade Metropolitano de Madrid. Javier Soriano/AFP

Paris retrouve son élan

Paris a puisé dans ses ressources pour revenir dans le match, notamment grâce au remplacement tactique effectué par Luis Enrique, qui a remplacé Marco Asensio par Bradley Barcola à la mi-temps. En l’espace de trois minutes, le PSG pensait avoir renversé totalement la situation, avec d’abord une frappe magistrale d’Ousmane Dembélé sous la barre (1-1, 48’) suivie d’une action collective conclue par Vitinha (2-1, 51’).

Mais dès son entrée en jeu, Pedri a remis son équipe sur les bons rails en délivrant un magnifique ballon à Raphinha, pour une finition tout aussi sublime face à Gianluigi Donnarumma (2-2, 62’). L’Italien pourrait être tenu pour responsable sur le troisième but barcelonais, inscrit par Andreas Christensen sur corner (2-3, 77’) dans le dernier quart d’heure.

Le dénouement de ces quarts de finale approche, une attente qui promet une fois de plus un spectacle à la hauteur du sport le plus populaire au monde.