Max Verstappen (Red Bull) a remporté dimanche le Grand Prix d’Espagne de F1 devant Lando Norris (McLaren) et accroît son avance en tête du championnat grâce à cette 7ᵉ victoire de la saison.

Le pilote néerlandais, déjà triple champion du monde, a dominé les débats, s’emparant rapidement du commandement après le départ, alors que Norris, parti en pole position, cafouillait son envol. Lewis Hamilton prend, lui, la 3ᵉ place, devant son coéquipier chez Mercedes, George Russell, et Charles Leclerc (Ferrari).

"La course s’est jouée dans les premiers tours", a reconnu Verstappen qui remporte sa troisième victoire d’affilée sur le circuit de Montmelo, dans la banlieue de Barcelone.

"J’ai bien géré mes pneus et cela m’a permis de gagner aujourd’hui", a-t-il souligné, alors qu’il a dû faire face dans les derniers tours au retour de Lando Norris qui a terminé un peu plus de deux secondes après lui.

"On aurait dû gagner cette course, mais j’ai fait un mauvais départ, c’est aussi simple que cela", a, de son côté, regretté Norris. Il a toutefois espéré pouvoir battre Verstappen lors des deux prochains Grand Prix, en Autriche, la semaine prochaine, et en Grande-Bretagne; dans quinze jours.

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton remonte sur le podium pour la première fois depuis le GP du Mexique l’an dernier. Il confirme ainsi le retour en forme des Mercedes qui ne sont toutefois pas encore en mesure de menacer Red Bull et McLaren.

Les deux Alpine de Pierre Gasly et Esteban Ocon terminent, elles, respectivement en 9ᵉ et 10ᵉ positions, montrant, après le Canada il y a quinze jours, qu’elles remontent la pente après un début de saison catastrophique.

Les Ferrari distancées

Quant aux Ferrari, elles ont encore été déçues avec une 5ᵉ place pour Charles Leclerc, devant son coéquipier espagnol, Carlos Sainz. Du coup, Norris prend la 2ᵉ place au classement provisoire du championnat à Leclerc, aidé par le point supplémentaire du record du tour dimanche.

La course, disputée sous un grand soleil, n’a connu aucun incident ni abandon parmi les 20 concurrents au départ. Mais les stratégies de pneus différentes des leaders ont entretenu le suspense jusqu’au bout. Il y a ainsi eu des changements de leader au gré des arrêts aux stands pour changer de gommes, même si Max Verstappen est toujours resté en contrôle de la situation.

Le GP d’Espagne marque le début de la partie européenne de la saison de F1 qui compte au total 24 épreuves. Il y aura notamment cinq Grands Prix dans les six prochaines semaines, qui permettront de mieux jauger les progrès de McLaren par rapport aux Red Bull.

Lando Norris a notamment remporté le GP de Miami début mai et s’affirme comme le principal adversaire de Verstappen pour l’empêcher de conquérir un 4ᵉ titre consécutif. Les Red Bull sont loin d’être aussi dominatrices que les deux dernières années. Elles gardent cependant l’avantage, même si le coéquipier du Néerlandais, le Mexicain Sergio Pérez, n’a terminé que 8ᵉ en Espagne après être parti loin sur la grille.

Du côté des constructeurs, l’écurie autrichienne devance toujours Ferrari, mais McLaren se rapproche grâce à cette 2ᵉ victoire de la saison pour Lando Norris, alors que son coéquipier, Oscar Piastri, a terminé 6ᵉ à Montmelo.

Avec AFP