Le Betis Séville a arraché son ticket pour la finale de la Coupe du Roi en accrochant un nul 1-1 sur le fil contre le Rayo Vallecano jeudi au Benito-Villamarin (aller: 2-1) et affrontera le Valence CF, vainqueur de l’Athletic Bilbao mercredi (1-1, 1-0).

Moins étincelant que ces dernières semaines, le Betis a réussi à rester solide face aux attaques du Rayo, mais a cédé à la 83e sur un sublime coup franc direct des 30 mètres transformé par le Portugais Bébé, quelques secondes après son entrée en jeu (80e).

Les Sévillans sont revenus par miracle dans le temps additionnel grâce à un but chanceux de Borja Iglesias (90e+2). La finale aura lieu le 23 avril dans le troisième stade de Séville, celui de la Cartuja, et ce sera presque un match à domicile pour le Betis.

Cette 5e finale de Coupe du Roi de l’histoire du club andalou donnera au Betis l’occasion d’aller chercher un premier titre national depuis 2005 (victoire 2-1 contre Osasuna) et le troisième de son histoire (1977, 2005).

Le ticket pour la finale a toutefois été difficile à valider pour les hommes de Manuel Pellegrini, et tout s’est décidé dans les dernières minutes.

Après le succès 2-1 dans l’exigeant stade de Vallecas à l’aller, grâce à un sublime but en solitaire de Borja Iglesias, c’est à nouveau le " Panda " qui a offert la qualification aux vert et blanc.

Quelques minutes après son entrée en jeu, à la place de Willian José (86e), l’attaquant a profité d’un ballon contré pour placer son pied et envoyer son équipe en finale.

" On en rêvait "

" Ce sera la première finale pour beaucoup d’entre nous. Pour moi, c’est nouveau, je n’avais jamais vécu cela auparavant. Cette finale, on en rêvait. Maintenant, il faut finir le travail ", a prévenu le héros de la soirée.

Joaquin, la légende du club (40 ans), a été l’auteur de la passe en profondeur sur le but égalisateur d’Iglesias, puis a bien failli marquer le but du 2-1 à la 90e+4, mais il a manqué le cadre.

Auparavant, à la 73e, Nabil Fekir, moins étincelant qu’à son habitude, a eu une chance d’ouvrir la marque, mais Luca Zidane a remporté son duel face à son compatriote. Le portier français a failli commettre une erreur irréparable dix minutes plus tard (83e), mais il a été sauvé sur sa ligne par son défenseur Ivan Balliu.

Pour le Rayo Vallecano, la belle épopée s’arrête là: les hommes d’Andoni Iraola, équipe surprise de ce dernier carré, devront se satisfaire de ce parcours déjà honorable et se concentrer sur leur fin de saison en Liga.

Avant de penser à la finale, le Betis devra d’abord, lui aussi, s’occuper du calendrier très chargé: une affiche cruciale dans la course à l’Europe dimanche soir (22h00, Beyrouth) face à l’Atlético Madrid, champion d’Espagne en titre, puis le début des 8es de finale de la Ligue Europa contre l’Eintracht Francfort, mercredi à 19h45.

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