Nice, troisième, défie le Paris SG samedi dans le sommet de la 27e journée de Ligue 1, qui verra le dauphin Marseille tenter d’évacuer les tensions entourant le rôle de son attaquant Arkadiusz Milik. Deux duels pour le maintien sont également programmés.

Le choc: Nice-PSG

Le leader en déplacement chez le troisième du classement: le PSG se rend samedi (21h00) sur la Côte d’Azur pour tenter de prendre provisoirement 19 points d’avance sur les Aiglons et d’engranger de la confiance avant son huitième de finale retour de Ligue des champions à Madrid, mercredi (22h00, Beyrouth).

Sans Kylian Mbappé, suspendu, Paris a une revanche à prendre, après avoir été éliminé chez lui par les Niçois en huitième de finale de la Coupe de France, au terme d’une prestation défensive de haut vol du Gym, vainqueur aux tirs au but grâce au gardien prêté par le PSG, Marcin Bulka.

La meilleure défense de Ligue 1 (21 buts encaissés en 26 matches) devra faire face à Neymar et Lionel Messi, qui tentent de peaufiner leurs réglages depuis le retour de blessure du Brésilien.

L’OGC Nice est aussi dans un moment crucial: l’équipe de Christophe Galtier vient de décrocher son billet pour la finale de la Coupe et rêve aussi de Ligue des champions la saison prochaine. Mais l’enchaînement des matches est parfois rude: à Strasbourg samedi (0-0), les partenaires d’Amine Gouiri n’ont pas montré grand chose.

Une défaite pourrait avoir des conséquences, car Rennes n’est qu’à trois points et dispose d’une différence de buts largement supérieure avant d’accueillir Angers, dimanche (15h00).

Le joueur: Milik, le malaise

Avant d’accueillir Monaco en clôture du week-end dimanche (20h45), l’OM montre des signes de fragilité malgré sa deuxième place, avec un seul point pris lors des deux derniers matches, face à des écuries de deuxième partie de tableau.

Au cœur du débat, l’avant-centre polonais Arkadiusz Milik, souvent décisif quand il joue, mais souvent boudé par son entraîneur Jorge Sampaoli, qui lui préfère Dimitri Payet dans un rôle de faux N.9.

Resté sur le banc à Bakou contre Qarabag (3-0), l’ancien attaquant de Naples n’a eu qu’un petit quart d’heure de jeu à Troyes dimanche (1-1) et peine à enchaîner plus de deux titularisations de suite.

Il n’en demeure pas moins très efficace quand il joue, à l’image de ses sept buts inscrits entre fin janvier et mi-février, mais son entraîneur lui reproche un manque de connexion avec le reste de l’effectif: " Il regarde plus le but que le jeu ", disait ainsi l’Argentin ces dernières semaines.

Le chiffre: 22 points, peur pour le maintien

Avec 12 rencontres à disputer, il est un peu tôt pour condamner qui que ce soit à la Ligue 2… Les quatre derniers clubs du classement comptent le même nombre d’unités, 22.

De Troyes (17e) à Bordeaux (20e), en passant par Metz (18e) et Saint-Etienne (19e), le suspense est à son sommet.

Ironie de cette 27e journée, ces quatre équipes en ballottage défavorable s’affrontent directement: peur sur le vaincu, espoir pour le gagnant.

Le premier duel opposera l’ASSE au FC Metz, dimanche (13h00), avec un élan légèrement plus positif du côté des Stéphanois, vainqueurs de trois de leurs cinq derniers matches de Ligue 1 et qui restent sur une première période convaincante à Paris, malgré la défaite (3-1).

" On a bon espoir de redresser la situation, de manière implacable, pour maintenir l’ASSE en Ligue 1 ", assure l’entraîneur Pascal Dupraz, qui espère retrouver son maître à jouer Wahbi Khazri.

A 16h00, la lanterne rouge bordelaise accueille le promu troyen, deux équipes en reconstruction depuis leur changement d’entraîneur. L’Estac de Bruno Irles a affiché quelques promesses dimanche en tenant le choc face à Marseille (1-1), tandis que les Girondins de David Guion ont enchaîné deux matches sans défaite pour la première fois depuis début décembre.

 

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