L’Organisation mondiale de la Santé, en partenariat avec le ministère de l’Intérieur, ont lancé mercredi la deuxième phase d’un projet financé par l’ambassade de Norvège, visant à renforcer le système de santé carcéral et l’accès aux services de santé des prisonniers, notamment les femmes.

Le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui a réaffirmé que la santé en prison est un droit humain fondamental. Et d’ajouter : "  Nous tenons à exprimer notre gratitude à l’OMS et à l’ambassade de Norvège pour leur soutien dans l’amélioration des conditions de santé dans les prisons libanaises. Le ministère s’est engagé à répondre aux besoins fondamentaux des prisonniers, y compris les soins de santé, et à améliorer leur condition conformément aux droits de l’homme "

Grandes oubliées du gouvernement, les prisons subissent de plein fouet, comme tous les autres pans de la société libanaise, les effets dramatiques de la crise qui secoue le pays. Manque de moyens, d’électricité, d’hygiène et de soins, surpopulation carcérale dépassant parfois les 200%… les 25 centres pénitentiaires que compte le Liban sont à bout de souffle.

 

L’ambassadeur de Norvège au Liban, Martin Yttervik a espéré que " le soutien de la Norvège renforcera davantage le système de santé dans les prisons et que les enseignements tirés de ce programme pourront contribuer à améliorer le système de santé national au profit de tous ".

Le représentant de l’OMS au Liban, Abdinasir Abubakar a quant à lui réaffirmé le soutien de l’organisation onusienne à l’amélioration de l’accès et de la disponibilité des services de santé essentiels pour la population carcérale, afin que personne ne soit laissé pour compte.

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