Arrivé dans la matinée de vendredi à Tel-Aviv, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a insisté sur l’importance d’augmenter l’aide humanitaire à Gaza. De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a dit refuser "une trêve temporaire sans la libération des otages".

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a réaffirmé vendredi qu’Israël avait "le droit, mais aussi l’obligation de se défendre", lors de sa deuxième tournée au Proche-Orient depuis le début de la guerre.

Il a aussi appelé "à protéger" les civils palestiniens "pris sous les tirs" et à "apporter de l’aide à ceux qui en ont désespérément besoin".

Il a également souligné l’importance de protéger les journalistes couvrant la guerre dans la bande de Gaza.

M. Blinken a salué ces journalistes "qui accomplissent un travail extraordinaire dans les conditions les plus dangereuses pour raconter l’histoire au monde (…), c’est quelque chose que nous admirons profondément, respectons profondément et nous voulons nous assurer qu’ils soient protégés".

S’adressant à des journalistes à Tel-Aviv, Antony Blinken a affirmé que "le seul moyen d’assurer" la sécurité d’Israël était de créer un État palestinien.

"La meilleure voie, peut-être même la seule, est celle de deux États pour deux peuples", a déclaré le chef de la diplomatie américaine lors d’une conférence de presse. "C’est le seul moyen d’assurer une sécurité durable" à Israël et "la seule façon de garantir que les Palestiniens réalisent leurs aspirations légitimes à un État qui leur soit propre", a-t-il ajouté, alors que la guerre entre Israël et le Hamas est dans son 28e jour.

Plus tôt dans la journée, Antony Blinken a discuté avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, de la possibilité de "pauses humanitaires" dans le conflit entre Israël et le Hamas afin de protéger les civils palestiniens et augmenter la distribution de l’aide.

"Nous pensons que tous ces efforts seraient facilités par des pauses humanitaires avec des arrangements sur le terrain pour augmenter la sécurité pour les civils et permettre une distribution plus efficace et soutenue de l’aide humanitaire", a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv, en soulignant qu’Israël ne serait "jamais seul".

De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a dit refuser "une trêve temporaire sans la libération des otages" enlevés le 7 octobre en Israël par le Hamas.