Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a donné des détails sur le raid dans lequel le chef de la force d’élite du Hezbollah, al-Radwan, Ibrahim Akil, a été liquidé.

Au cours d’une conférence de presse relayée par les médias israéliens, il a précisé que Akil et une dizaine de chefs militaires du Hezbollah "tenaient une réunion en sous-sol lorsqu’ils ont été pris pour cible et tués dans une frappe aérienne".

"Ils étaient rassemblés sous terre, sous un immeuble résidentiel, au cœur de la banlieue sud de Beyrouth et utilisaient des civils comme bouclier humain", a-t-il ajouté, les accusant de "coordonner des activités terroristes contre des civils israéliens".

Plus tôt, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait écrit sur son compte X qu’Ibrahim Akil était "l’artisan d’un plan d’invasion de la Galilée pour y mener des opérations similaires à celle du 7 octobre 2023, contre des civils israéliens". Selon lui, ce plan, "avait été baptisé Plan de conquête de la Galilée".

Hagari a précisé qu’"au moins 10 commandants du Hezbollah ont été tués lors de la frappe aérienne à Beyrouth, aux côtés de Akil".

Selon divers médias israéliens, le timing du raid a été décidé vendredi lorsque l’armée israélienne a "reçu des informations au sujet d’une réunion rare des commandants de l’unité Al-Radwan" dans la banlieue sud.

Daniel Hagari a affirmé que "les commandants éliminés aujourd’hui avaient supervisé des attaques contre des civils israéliens depuis le 8 octobre et prévoyaient d’en mener d’autres".

Jusqu’en soirée, le Hezbollah n’avait pas commenté le raid ou donné de précisions sur l’identité et le nombre de victimes parmi ses cadres.

Parallèlement, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a annoncé dans un communiqué que son pays "compte poursuivre sa série d’actions décidées pour cette nouvelle phase de la guerre avec le Hezbollah", afin de garantir le retour des 68.000 Israéliens dans leurs villages au nord du pays.