Après les avoir déjà frappés le 12 janvier, les Américains ont de nouveau bombardé les Houthis au Yémen ce 13 janvier, après que ces derniers eurent renchéri dans leurs menaces contre le trafic maritime international en mer Rouge.

L’armée américaine a mené samedi une nouvelle frappe contre des sites des rebelles Houthis au Yémen après que ces derniers eurent renchéri dans leurs menaces contre le trafic maritime international en mer Rouge.

Tôt samedi, la chaîne des Houthis, al-Masirah, a fait état de frappes sur au moins un site de la capitale Sanaa. " L’ennemi américano-britannique cible la capitale, Sanaa, avec un (certain) nombre de raids ", a communiqué al-Masirah sur son compte X (ex-Twitter), citant son correspondant dans la ville.

Puis, le Commandement militaire central des Etats-Unis (Centcom) a confirmé une frappe américaine vers 03H45 locales samedi (00H45 GMT) " contre un site radar au Yémen ".

Tôt vendredi, des frappes américaines et britanniques ont visé des sites militaires tenus par les Houthis, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, dont la capitale Sanaa, relançant les craintes d’un débordement régional de la guerre à Gaza déclenchée par l’attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

Les rebelles Houthis ont menacé de riposter aux frappes menées vendredi par les Etats-Unis et le Royaume-Uni au Yémen en s’en prenant aux intérêts de ces deux pays, considérés désormais comme des " cibles légitimes ".

Or après les frappes britanniques et américaines de vendredi, les Houthis ont tiré " au moins un missile " qui n’a cependant touché aucun navire, a indiqué l’armée américaine avant la frappe de samedi matin menée par le destroyer USS Carney utilisant des missiles Tomahawk.

Avec AFP

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