La peinture est certes plus élaborée qu’une craie, mais le principe est le même.

Un départ qui nous unit, la terre, une trajectoire qui se veut légère tout en résistant à l’ambiance bien concrète qui l’entoure, pour enfin atteindre des cieux plus hauts. La peinture, l’art plus généralement, sont là pour nous tirer vers le haut, pas juste pour nous montrer le problème, ou pire encore, enfoncer le clou. Mais les temps étant très durs, j’ai dû travailler au couteau, user d’un rouge acide et d’un noir d’une profondeur presque infernale. Les temps sont durs, mais la lumière apparaît pourtant dans un coin. Regarde, là-bas à gauche, vers l’horizon, une lumière, un début de jaune presque; c’est doux. Et puis ce blanc cassé, cette espèce d’ivoire crème qui grandit, elle grimpe même les marches de l’escalier, mais de manière plus majestueuse maintenant, en jaune bien prononcé, éloquent presque dans son jaune. Ciel, comme ça tangue par les temps qui courent, mais le jaune est là, toujours. Couleur chaude, couleur claire, qui nous rappelle tendrement qu’espoir, il y en a toujours eu; espoir, il y aura toujours.

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