Un fort tremblement de terre s’est produit, jeudi, au large de l’île de Kyushu, dans le sud du Japon, déclenchant plusieurs petites vagues de tsunami, mais aucun dégât grave n’a été signalé dans l’immédiat.

Le service géologique américain USGS, qui avait dans un premier temps évoqué par erreur deux secousses successives, ne faisait plus état que d’un seul séisme de magnitude 7,1 survenu à 16h 42 locales (07h 42 GMT) à une profondeur de 25 kilomètres.

Le séisme " s’affichait à l’origine comme deux événements dans notre liste. Cette erreur a été corrigée. Il n’y avait qu’un seul événement ", a expliqué l’USGS sur son site.

L’Agence météorologique japonaise (JMA) a également détecté un seul séisme de magnitude 7,1.

Plus d’une heure après le séisme, des tsunamis de seulement 50 cm, 20 cm et 10 cm avaient été confirmés à certains endroits, notamment dans le port de Miyazaki, d’après la JMA.

Des images diffusées sur les médias sociaux, que l’AFP n’a pas pu vérifier de manière indépendante, ne montraient que des dégâts mineurs, notamment de la vaisselle et des livres tombés des étagères, ainsi qu’un petit mur effondré dans un parking.

Au carrefour de plusieurs plaques tectoniques le long de la " ceinture de feu " du Pacifique, le Japon est l’un des pays où l’activité sismique est la plus importante au monde.

L’archipel, où habitent quelque 125 millions de personnes, connaît environ 1.500 secousses par an, qui représentent environ 18 % des tremblements de terre à l’échelle mondiale.

Avec AFP