Une réunion s’est tenue la semaine dernière chez Naim Aoun, neuveu de l’ancien président Michel Aoun, à laquelle ont participé plus de 25 personnalités politiques intéressées par les affaires publiques, dont d’anciens cadres aounistes. Cette réunion est considérée comme une première étape dans la préparation du lancement d’un front politique national libanais souverain, après l’établissement de contacts pour l’annoncer. Au terme de la réunion, les participants se sont répartis les tâches pour visiter les différentes régions libanaises et établir des contacts afin d’attirer ceux qui croient aux principes nationaux à rejoindre la bannière de ce nouveau mouvement.

Selon des sources du Courant patriotique libre (CPL), on révèle également que Gebran Bassil a senti un mécontentement au sein de la base aouniste, après les mesures prises au titre de la "discipline du parti". Il a donc décidé de tenir des réunions avec les cadres du parti, en commençant par le Metn, où il a tenu cinq réunions avec les cadres après avoir été informé de la tendance de certains à démissionner.

Il convient de rappeler que plus rien ne va au sein du Courant patriotique libre qui mène une chasse aux frondeurs ou à ceux qui ne soutiennent pas la "ligne dure du parti". Le député Alain Aoun a été expulsé du CPL le 2 août. Le 7 août, le député Simon Abi Ramia a annoncé sa démission du parti, tandis que le positionnement du président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan, semble ambigu malgré ses rencentes tentatives de colmater les brèches au sein du parti.