L’indice trimestriel publié par la Fransabank et l’Association des commerçants de Beyrouth (ACB) pour mesurer l’activité dans le secteur du commerce de détail a montré, au deuxième trimestre 2024, une poursuite de la baisse des performances, doublée, paradoxalement, d’un optimisme qui a dominé les marchés. L’indice a enregistré 39,69 points contre 42,84 au trimestre précédent.

Les résultats de l’enquête indiquent que les chiffres d’affaires de certains secteurs se sont caractérisés par une stabilité relative, voire une légère amélioration, au cours du deuxième trimestre, même si les chiffres d’affaires consolidés dans les secteurs du commerce de détail ont continué de baisser.

Ce résultat relativement positif découle de l’adaptation du consommateur libanais à un nouveau mode de consommation au vu des conditions économiques qui prévalent, outre le taux d’inflation qui a diminué entre le deuxième trimestre 2023 et le deuxième trimestre 2024 pour atteindre 41,78%, tandis que le taux d’inflation trimestriel (c’est-à-dire entre le premier trimestre et le deuxième trimestre 2024) a diminué à 2,04%, de sorte que la baisse des mouvements et donc des chiffres d’affaires sur la plupart des marchés commerciaux a été inférieure à celle des trimestres précédents.

Les commerçants ont maintenu leur positivité habituelle, malgré la persistance de la situation de crise régionale et l’absence de progrès tangibles au niveau de la situation politique et économique interne. Ils avaient de grands espoirs dans l’amélioration du mouvement des consommateurs avec un été qui attirerait expatriés et visiteurs, comme l’année d’avant.

Ce qui a contribué aussi à cette positivité, ce sont les nouvelles concernant une augmentation des réserves en devises de la Banque du Liban (BDL), approchant les 10 milliards de dollars et l’augmentation attendue de la masse des envois de fonds des expatriés qui pourraient atteindre 7 milliards de dollars.

Le rapport souligne que malgré la baisse continue de l’indice, l’économie libanaise a presque commencé à s’adapter à la crise qu’elle connaît, notant que plusieurs facteurs, notamment la stabilité de la monnaie et l’absence de changements fondamentaux dans la situation locale et régionale ont contribué à ralentir la trajectoire descendante du mouvement économique.

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