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La pièce Les Femmes pardonnent mais n’oublient jamais sera présentée au théâtre Le Monnot. Elle est mise en scène par Pierre Léandri, avec Fibs Tendille, Bérénice Bala et Polo Anid, du 18 au 22 septembre 2024.

La comédie Les Femmes pardonnent mais n’oublient jamais marquera le début de la saison théâtrale au théâtre Le Monnot. Josyane Boulos, directrice artistique du théâtre, explique les critères qui ont guidé son choix: "J’ai toujours souhaité accueillir des acteurs d’origine libanaise, tels que Roda Fawaz, Charif Ghattas ou Fernanda Barth. Cet échange est très enrichissant pour notre public. Polo avait joué dans Jamais le deuxième soir en septembre 2019, une représentation que j’avais organisée et qui avait connu un succès retentissant. Lorsque j’ai appris qu’il participait à une nouvelle comédie, mon représentant à Paris est allé la voir et m’a confirmé que le public libanais l’apprécierait grandement. Je n’ai donc pas hésité à inviter la troupe à se produire au théâtre Le Monnot."

Questions à Polo Anid

Comment est née l’idée de la pièce?

À l’origine, la pièce a été écrite par Pierre Leandri, Franck Duarte et Enver Recepovic, trois auteurs expérimentés dans le domaine de la comédie et du théâtre de boulevard. Ils ont souhaité aborder des thèmes tels que les relations avec une femme, les retournements de situation et la manipulation. Sans trop en révéler pour ne pas gâcher le plaisir des spectateurs, je peux simplement indiquer que de nombreux rebondissements sont au programme.

En quoi consiste-t-elle?

La pièce met en scène trois comédiens. À un moment donné, une protagoniste vient perturber l’équilibre d’un couple, entraînant une remise en question. Le couple doit alors composer avec cette troisième personne qui bouleverse l’harmonie qu’il avait créée. Je préfère ne pas trop en dévoiler afin de préserver la surprise que les spectateurs découvriront sur scène. Toutefois, je peux affirmer qu’il s’agit d’une pièce imprévisible où les surprises ne manquent pas.

Pourquoi le Liban?

Tout d’abord, parce qu’il s’agit de mon pays d’origine, celui de mon père, auquel je suis profondément attaché. Une partie de ma famille vit ici. De plus, j’ai eu l’occasion de jouer cette pièce, ainsi que d’autres, lors de tournées à travers le monde. Revenir au Liban après le succès rencontré au théâtre Le Monnot avec Jamais le deuxième soir, grâce à Josyane Boulos, est toujours un plaisir. Je me réjouis à l’idée de retrouver la chaleur de l’accueil libanais et de jouer devant ce public que j’apprécie tant.

Quel impact pensez-vous que la pièce aura auprès du public libanais?

J’espère que, le temps d’un instant, cette pièce permettra au public d’oublier ses sources d’angoisse, de stress ou d’inquiétude. Je suis heureux d’être ici pour offrir du plaisir, du rire et de la bonne humeur. L’objectif est de s’évader du quotidien, d’oublier les préoccupations qui peuvent perturber notre bien-être et de passer un agréable moment ensemble, avec des comédiennes impatientes de découvrir le pays. Je suis ravi de leur faire découvrir le Liban, ce pays et son public extraordinaire qui m’ont accueilli d’une manière incomparable.

Cette pièce a déjà rencontré un grand succès à Paris, où elle a été jouée pendant plus de deux ans sans interruption, sept jours sur sept. Nous l’avons mise en pause en raison de nouveaux projets, mais la demande du public nous a poussés à la reprogrammer. Après le Liban, nous reprendrons la pièce en résidence à Paris, renouant ainsi avec le succès à la Comédie Montorgueil à partir du mois d’octobre.

Une réflexion personnelle à ajouter?

Je compte les heures et les jours avant d’être de retour au Liban, de jouer au théâtre Le Monnot, que j’apprécie énormément et de profiter de tout ce que ce magnifique pays a à offrir: ses contrastes, ses montagnes, sa mer, sa gastronomie et surtout la chaleur de son climat et de ses habitants, qui savent si bien profiter de la vie. Merci infiniment de nous offrir cette chance. Nous sommes pleins de gratitude et impatients de retrouver ce public exceptionnel.