Avec l’intensification des bombardements, les Libanais craignent d’être coupés du monde si le réseau de communication venait à être endommagé. C’est une préoccupation légitime étant donné l’absence d’alternative au Liban.

Interrogé par Ici Beyrouth, le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, regrette qu’il n’existe pas de solution de rechange pour sécuriser Internet si le réseau de communication est visé par les bombardements. Il rappelle qu’il a toujours alerté sur ce point. Il se veut néanmoins optimiste assurant que ceci ne se produira qu’en cas "extrême et délibéré". "Tout le monde sait que ce sont deux câbles qui fournissent Internet au Liban." M. Corm a affirmé que le plan d’urgence mis en place consistait à maintenir les agences de l’État en contact avec le monde et à fournir des services de base et d’aide via un système sans fil qui ne suffit pas à alimenter l’ensemble du pays.

Le directeur général d’Ogero, fournisseur public de téléphonie et d’Internet au Liban, Imad Kreidieh, a abondé dans le même sens précisant que Starlink n’était pas une solution.

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