Nouveau chapitre de sa novlangue mêlant " post-vérité " et désinformation, l‘ex-président américain Donald Trump a fait l’éloge de l' "intelligent " Vladimir Poutine et critiqué les dirigeants occidentaux " si bêtes " à ses yeux, samedi soir à la grande convention annuelle des conservateurs américains, à Orlando (Floride).
Zuckerberg " venait à la Maison Blanche et me léchait le cul "
Si l’annonce de l’ex-dirigeant est pour le moins en dissonance avec l’apparente union sacrée des pays occidentaux pour condamner l’invasion russe en Ukraine lancée le 24 février dernier, elle renoue avec sa tradition provocatrice qui avait renforcé sa réputation de candidat anti-establishment en 2016.
" Comme tout le monde le comprend, cet horrible désastre ne se serait jamais produit si notre élection n’avait pas été truquée ", a aussi lancé l’ex-président au cours de son discours de 86 minutes. Une référence à ses accusations infondées de trucage des résultats des élections des présidentielles étasuniennes de novembre 2020, épisode qui avait culminé par l’assaut du Capitole, siège du Congrès américain, par les partisans de Donald Trump le 6 janvier 2021. Le milliardaire républicain de 75 ans s’est attiré le plus d’applaudissements quand il a taxé de " connerie " le fait que les démocrates se présentent comme le parti de la démocratie, et quand il a raconté que le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, " venait à la Maison Blanche et me léchait le cul ".
Il a fait des allusions à une éventuelle candidature en 2024, comme lorsqu’il a dit : " Nous l’avons fait deux fois et nous le referons ", en présentant sa défaite de 2020 comme une victoire – mais il a laissé le public dans l’incertitude quant à sa volonté de défier personnellement Joe Biden pour le prochain mandat présidentiel.
Avec AFP
