©(AFP)
Les autorités iraniennes ont exécuté quatre individus, reconnus coupables de collusion avec l’État d’Israël, dans le nord-ouest du pays, vendredi 29 décembre. L’Iran compte parmi les pays ayant le plus recours à la peine capitale.
L’Iran a exécuté, vendredi, quatre personnes reconnues coupables d’avoir collaboré avec Israël, l’ennemi juré de Téhéran, dans la province d’Azerbaïdjan occidental (nord-ouest), annonce l’agence de presse de l’Autorité judiciaire.
«Quatre membres d’un groupe de sabotage lié au régime sioniste (Israël) ont été pendus ce matin», a indiqué Mizan Online.
Les personnes exécutées, Vafa Hanareh, Aram Omari et Rahman Parhazo, ainsi que Nasim Namazi, une femme, ont été jugées coupables de «guerre contre Dieu», «corruption sur terre» et «collaboration avec le régime sioniste».
Selon la même source, le groupe était également accusé d’avoir «mené des actions d’ampleur contre la sécurité du pays sous la direction du Mossad», l’agence d’espionnage israélienne.
Ces dernières années, l’Iran a arrêté et condamné de nombreux agents présumés travaillant, selon les autorités, pour les services de renseignement de pays étrangers, notamment Israël.
Le 16 décembre, un homme qualifié d’«espion du régime sioniste» a été exécuté pour «collaboration» avec le Mossad.
En décembre 2022, quatre hommes ont été pendus pour des accusations similaires, alors que la République islamique a, par le passé, accusé Israël d’avoir saboté certains de ses sites nucléaires et assassiné plusieurs de ses scientifiques.
L’Iran ne reconnaît pas Israël et les deux pays sont de longue date engagés dans une guerre de l’ombre, exacerbée par le conflit en cours entre le Hamas palestinien et Israël dans la bande de Gaza.
La République islamique exécute chaque année davantage de personnes que tout autre pays à l’exception de la Chine, selon des groupes de défense des droits humains dont Amnesty International.
Plus de 600 personnes avaient été exécutées dans le pays jusqu’à fin octobre cette année, le chiffre le plus élevé depuis huit ans, selon un décompte du groupe de défense des droits humains Iran Human Rights (IHR), basé en Norvège.
Les exécutions sont généralement réalisées par pendaison.
Malo Pinatel, avec AFP
L’Iran a exécuté, vendredi, quatre personnes reconnues coupables d’avoir collaboré avec Israël, l’ennemi juré de Téhéran, dans la province d’Azerbaïdjan occidental (nord-ouest), annonce l’agence de presse de l’Autorité judiciaire.
«Quatre membres d’un groupe de sabotage lié au régime sioniste (Israël) ont été pendus ce matin», a indiqué Mizan Online.
Les personnes exécutées, Vafa Hanareh, Aram Omari et Rahman Parhazo, ainsi que Nasim Namazi, une femme, ont été jugées coupables de «guerre contre Dieu», «corruption sur terre» et «collaboration avec le régime sioniste».
Selon la même source, le groupe était également accusé d’avoir «mené des actions d’ampleur contre la sécurité du pays sous la direction du Mossad», l’agence d’espionnage israélienne.
Ces dernières années, l’Iran a arrêté et condamné de nombreux agents présumés travaillant, selon les autorités, pour les services de renseignement de pays étrangers, notamment Israël.
Plus de 600 exécutés en 2023
Le 16 décembre, un homme qualifié d’«espion du régime sioniste» a été exécuté pour «collaboration» avec le Mossad.
En décembre 2022, quatre hommes ont été pendus pour des accusations similaires, alors que la République islamique a, par le passé, accusé Israël d’avoir saboté certains de ses sites nucléaires et assassiné plusieurs de ses scientifiques.
L’Iran ne reconnaît pas Israël et les deux pays sont de longue date engagés dans une guerre de l’ombre, exacerbée par le conflit en cours entre le Hamas palestinien et Israël dans la bande de Gaza.
La République islamique exécute chaque année davantage de personnes que tout autre pays à l’exception de la Chine, selon des groupes de défense des droits humains dont Amnesty International.
Plus de 600 personnes avaient été exécutées dans le pays jusqu’à fin octobre cette année, le chiffre le plus élevé depuis huit ans, selon un décompte du groupe de défense des droits humains Iran Human Rights (IHR), basé en Norvège.
Les exécutions sont généralement réalisées par pendaison.
Malo Pinatel, avec AFP