De sources proches de Aïn el-Tiné, on a démenti l’information obtenue par Ici Beyrouth, selon laquelle le président de la Chambre, Nabih Berry, assume aujourd’hui un rôle de médiateur pour tenter d’éviter que le bras-de-fer entre la justice et les banques dégénère.

Selon les informations obtenues, M. Berry serait intervenu à ce niveau suite à la grève déclenchée par l’Association des Banques du Liban (ABL) et la reprise des attaques contre les banques.

Il aurait entrepris une série de contacts avec le président de l’ABL, Sélim Sfeir, des membres de l’association, ainsi qu’avec des responsables judiciaires, dans le principal but de mettre fin à la guerre que les deux secteurs se livrent, à cause de ses retombées négatives sur la situation financière, économique dans le pays ainsi que sur les Libanais de manière générale.

De sources sécuritaires et bancaires, on indique que les attaques de la semaine dernière contre des banques à Badaro, sont le fait de groupes politisés et manipulés par des partis politiques, notamment le CPL, engagé à travers la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, dans une guerre ouverte contre les banques. Les vandales ainsi que leurs instigateurs sont connus de certains services de sécurité, toujours selon les mêmes sources.