L’ancien ministre Jihad Azour, candidat de la coalition parlementaire FL-Kataëb-CPL-PSP-indépendants, a été informé par des députés que le bulletin perdu lors de la séance électorale du 14 juin portait son nom et non pas celui de l’ancien ministre de l’Intérieur, Ziyad Baroud, comme l’a annoncé le président de la Chambre, Nabih Berry, pour éviter un nouveau décompte des voix.

Ce dernier voulait surtout éviter de montrer que M. Azour a atteint le seuil des 60 voix, ce qui le rapproche de la barre – dangereuse pour le tandem Amal-Hezbollah – des 65 requises par la Constitution.

Conformément à l’article 49 de la Loi fondamentale, un candidat n’est élu que s’il obtient la majorité des deux tiers des voix au premier tour et la majorité absolue au second tour, soit la moitié (64 voix) plus une. Jihad Azour n’en était pas loin.