Après avoir remis de l’ordre dans des relations avec l’Egypte minées par le dossier des Frères musulmans, le président turc Recep Tayyep Erdogan doit se rendre en février en Arabie saoudite pour tourner la page de l’assassinat en 2018 du journaliste Adnan Kashoggi au consulat saoudien d’Istanbul.

Mais là n’est pas le seul but de la visite de M. Erdogan à Riyad. Le président turc souhaite établir une alliance entre Ankara, Le Caire et Riyad, les trois plus grands pays musulmans de la région, face aux courants qui prennent les sunnites pour cible. D’autant que les relations entre la Turquie et l’Iran se sont quelque peu détériorées récemment, en raison de la présence des forces turques dans le Nord de la Syrie, plus particulièrement à Idlib. Téhéran considère l’influence turque dans cette zone comme une atteinte à sa présence. Ceci expliquerait en partie l’arrêt des réunions sur la Syrie à Astana, que le président russe Vladimir Poutine souhaiterait transférer à Téhéran dans le but d’adresser un message clair aux États-Unis dans le contexte des négociations sur le nucléaire iranien à Vienne.

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !