Les milieux politiques locaux ont relevé que lors de sa récente visite à Beyrouth, le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, s’est abstenu de se réunir avec le chef du législatif et leader du mouvement Amal, Nabih Berry, et a limité ses entretiens au Premier ministre sortant Nagib Mikati, au ministre des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, et au commandant en chef de l’armée, le général Jospeh Aoun.

Des sources diplomatiques soulignent que la position du ministre turc à cet égard reflète une tension latente entre Ankara et Téhéran. La Turquie se serait, en effet, alignée clairement sur l’axe américain pro-occidental et aurait pris ses distances vis-à-vis de l’Iran et de l’axe obstructionniste conduit par Téhéran, comme l’indique le gel depuis plus d’un an des pourparlers sur la Syrie qu’avaient engagés la Russie, la Turquie et l’Iran.

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !