Le président de la Chambre, Nabih Berry, ne veut pas d’une guerre au Liban et il l’a fait savoir au Hezbollah. Cité par un député de l’opposition, M. Berry a affirmé devant ses visiteurs qu’il est "catégoriquement contre une guerre (avec Israël), surtout que la situation au Liban est très compliquée et que le pays est au bord de l’effondrement".

Le président de la Chambre a été réceptif aux mises en garde arabes et occidentales à ce sujet, puisqu’il les a scrupuleusement relayées au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

M. Berry a révélé à ses visiteurs qu’il a pris contact plusieurs fois avec ce dernier, pour lui communiquer ses craintes. "Une guerre serait trop onéreuse pour le Liban et pour la Résistance. Nous ne pouvons pas en assumer le coût ni la responsabilité, surtout qu’aucun État occidental ou arabe ne volera cette fois à notre secours, comme ce fut le cas en 2006. Par ailleurs, des États arabes et européens ainsi que les États-Unis ont mis en garde le Liban contre les conséquences d’une guerre et nous ont demandés de faire preuve de retenue", aurait-il dit à son interlocuteur qui dirige, depuis le 8 octobre, le front sud du Liban, plongeant le pays dans une spirale de violence.

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