Un ancien ministre aurait déclaré que si le président de la Chambre, Nabih Berry, acceptait, à l’invitation du président français, Emmanuel Macron, de se rendre à Paris, cela constituerait une percée importante pour le Liban afin de négocier une sortie de crise. Un proche de Aïn el-Tiné aurait également rapporté que la visite de M. Berry à Paris pourrait avoir lieu aux alentours de la mi-mai.

Par ailleurs, des sources diplomatiques occidentales indiquent qu’à la suite d’un accord franco-américain sur la gestion de la crise libanaise, M. Macron envisagerait une visite au Liban, muni de deux propositions. L’une pour la résolution de la crise des migrants syriens, l’autre pour faciliter et accélerer l’élection d’un président.