Des informations rapportées par des membres de l’opposition font état du fait que la prolongation d’un an du mandat du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, par le Parlement, vendredi dernier, a fait office d’essai pour l’élection présidentielle.
Le vote en faveur de la prolongation du mandat du chef de l’armée a dépassé les 70 voix, sachant que le nombre de parlementaires présents à la séance était supérieur à 70. Ces députés ont donc voté en faveur de la prolongation du mandat de Joseph Aoun, en dépit du départ des députés du Hezbollah et de quatre députés sunnites, de l’absence des députés du Courant patriotique libre et de l’abstention de vote des députés Elias Bou Saab, Jamil el-Sayyed et Mourtada al-Samad.
Par ailleurs, le président de la Chambre, Nabih Berri, a annoncé la ratification de la loi avant la fin du vote, ce qui implique que presque toutes les personnes présentes avaient pris part au vote. Cela démontre que l’opposition peut obtenir la majorité au Parlement lors de la prochaine séance électorale si elle se rallie autour d’un candidat capable d’unifier ses rangs.
