Un député de l’opposition a décrit l’alliance entre le Courant patriotique libre et le Hezbollah comme étant une alliance uniquement basée sur la nécessité et l’intérêt, mais qui se retrouve souvent fragilisée à l’approche d’échéances importantes. "Le Hezbollah privilégie ses propres intérêts au détriment de ceux de son allié", a-t-il indiqué.

Même son de cloche du côté d’un député des Forces libanaises qui a décrit cette alliance comme étant "un mariage de nécessité soumis aux conditions du Hezbollah".

Par ailleurs, un proche de Gebran Bassil a expliqué que celui-ci fait face à un dilemme cornélien: "Il est incapable de rester dans cette alliance, mais il est également incapable d’en sortir de peur de se retrouver seul et sans aucun allié."

Une situation peu surprenante puisque le gendre de l’ex-président de la République a aliéné toute la classe politique, à commencer par ses principaux alliés, le Hezbollah et le mouvement Amal.