Selon un homme d’affaires citant un responsable français, la France aurait cherché à aider le Liban au plus haut niveau après l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020. Animé de cette volonté, le président français Emmanuel Macron s’est rendu sur les lieux de l’explosion, convaincu qu’il susciterait l’intérêt des protagonistes libanais pour son initiative de salut. Mais il aurait été frappé par la nonchalance des forces politiques locales, surtout après avoir été déçu à répétition par le non-respect par ces forces de leurs engagements préalables. Par contre, note cette source, le Hezbollah aurait offert ses services à Paris au sujet des cas de 700 Français affiliés à diverses organisations extrémistes en Syrie. La France a cherché auprès du régime syrien à régler ce dossier, mais c’est en définitive le parti chiite qui aurait accompli la mission pour le compte de Paris, qui détient désormais toutes les données et informations concernant ces ressortissants, dont certains ont été incarcérés ou sous observation constante alors que d’autres ont été tués.