Les tractations s’intensifieraient en coulisses entre les forces d’opposition en vue de la création d’une vaste coalition regroupant les forces souverainistes – des partis traditionnels ainsi que des personnalités "dites du changement". Il s’agirait d’une coalition nationale de grande envergure, dotée d’un poids politique significatif en raison du nombre important de personnalités qui la composeraient.

Ainsi, seuls resteront en dehors de cette coalition, le courant aouniste, le tandem Hezbollah-Amal et quelques députés qui gravitent dans l’orbite de la formation pro-iranienne. Le chef des Kataëb, Sami Gemayel, y participe activement, tandis que les Forces libanaises tentent de renforcer leurs liens avec les différents acteurs de l’opposition. Elles cherchent ainsi à surmonter certains obstacles qui entravent la formation de cette large coalition, notamment après avoir constaté que le tandem obstructionniste tente de maintenir ses adversaires divisés.