Le départ puis le retour de l’ambassadeur saoudien, Walid Boukhari, à Beyrouth, à la suite de sa visite consultative en Arabie saoudite, a étrangement coïncidé avec l’arrivée et le départ du chef du Courant du futur, Saad Hariri, après une semaine passée au Liban du 11 au 18 février.

M. Hariri s’est rendu à Beyrouth pour la commémoration du 19e anniversaire de l’assassinat de son père, l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005.

À cette occasion, M. Hariri a eu une série de rencontres avec de nombreuses personnalités, dont le Premier ministre sortant Najib Mikati et le président de la Chambre, Nabih Berry. Il a également reçu des personnalités politiques et religieuses ainsi que des délégations populaires.

Il a, par ailleurs, eu droit à un bain de foule lorsqu’il est allé se recueillir sur la tombe de son père, près de la mosquée Al-Amine, au centre-ville de Beyrouth.

Il convient de rappeler que la relation entre M. Hariri et le pouvoir saoudien demeure ambiguë depuis la nomination de Mohammad ben Salman comme prince héritier en juin 2017, et l’épisode Carlton, en novembre de la même année. Saad Hariri avait présenté la démission de son gouvernement depuis le Royaume, et ne l’a retiré qu’après une intervention personnelle du président français Emmanuel Macron qui a participé à son retour au Liban.

Même s’il le nie, le retrait de M. Hariri de la vie politique depuis janvier 2022 serait en lien avec une absence de soutien de la part du Royaume saoudien envers ses politiques et ses alliances.

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