Les milieux politiques proches du Hezbollah affirment qu’un cessez-le-feu à Gaza ne serait suivi au Liban-Sud que selon les conditions de la formation armée.

Il refuserait un compromis bancal et ne s’engagerait pas à un cessez-le-feu sur le front libanais sans connaître la position du Hamas sur l’accord de trêve négocié actuellement. La milice pro-iranienne considère qu’elle a payé un lourd tribut, après qu’Israël a infligé des pertes humaines et matérielles. Elle n’appliquerait pas la résolution 1701 avant que le Liban n’obtienne le point B1 et les 13 points frontaliers en litige, ainsi que la souveraineté libanaise sur les fermes de Chebaa.

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Ces mêmes milieux affirment que le Hezbollah a perdu plus de 250 combattants, des milliers d’habitations ont été détruites ou partiellement endommagées et 100.000 Libanais, notamment des sympathisants du tandem Amal-Hezbollah ont été déplacés par les combats initiés par la formation armée depuis le 8 octobre.

Le Hezbollah, selon des informations obtenues par Ici Beyrouth, n’abandonnerait pas le front avant la libération des terres libanaises "occupées" par Israël et avant d’obtenir une garantie internationale de l’engagement d’Israël à ne pas violer la résolution 1701 par terre, mer et air. La formation pro-iranienne souhaiterait également obtenir des gains politiques au niveau de la présidentielle, ainsi qu’à travers des postes sensibles au sein de l’État.