Le vice-président du Conseil supérieur islamique chiite, cheikh Ali al-Khatib, a souligné vendredi, lors d’une réunion avec une délégation du bloc de la Modération nationale, que "le salut du Liban réside dans l’application intégrale de l’accord de Taëf".

L’avis de cheikh Al-Khatib est en tout cas en totale harmonie avec celui des représentants du groupe des cinq (Arabie saoudite, États-Unis, France, Qatar et Égypte) qui œuvrent pour un déblocage au Liban. Le quintette croit fermement que la formule politique basée sur le partage du pouvoir, telle que définie dans l’accord de Taëf, est la meilleure solution pour le Liban.

Selon le vice-président du CSM, les forces politiques "doivent appliquer Taëf dans son intégralité au lieu de faire des choix en fonction de leurs intérêts politiques".

Pour rappel, l’accord de Taëf de 1989, négocié à Taëf, en Arabie saoudite, a mis fin à 15 années d’une guerre civile dévastatrice au Liban. L’accord stipule notamment l’interdiction des armes en dehors des institutions légitimes (à savoir l’armée) et prévoit la création d’un Sénat et une décentralisation administrative.