Le gouvernement d’expédition des affaires courantes de Najib Mikati envisage de mettre en place une commission de gestion des biens-fonds de l’État, dont la composition et la forme restent cependant à déterminer.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’un plan visant à renflouer le Trésor, mais elle pose un problème de taille, celui d’un recensement des biens publics.

Selon des sources économiques, l’État possède près de 30% du territoire libanais, dont une partie est toutefois spoliée.

Les anciens présidents Michel Sleiman, puis Michel Aoun, avaient essayé d’obtenir un recensement des propriétés publiques sans que le projet aboutisse.

Dans plusieurs parties du pays, des propriétaires terriens ont pris la liberté d’annexer des terrains publics ou domaniaux, les enregistrant en leur nom, avec l’aide de certaines parties au sein même de l’État.

Le gouvernement Mikati sera-t-il capable d’aller jusqu’au bout de ce projet et, surtout, de récupérer les terrains spoliés?