Le "Club des juges" au Liban a déposé une main courante auprès de la Cour de cassation, demandant qu’"une enquête sérieuse, transparente et rapide soit ouverte sur les rumeurs de harcèlement sexuel visant un certain nombre de femmes juges".

Selon des informations obtenues par Ici Beyrouth et Houna Loubnan auprès de sources informées, le "Club des juges", qui comprend plus de 200 magistrats, a également appelé à ce que "des mesures nécessaires, légales et punitives soient prises à l’encontre de toute personne dont l’implication dans ces actes est prouvée", ajoutant que si "cette information était fausse, que les mesures nécessaires soient prises en conséquence".

De même source, il a été confirmé que "le procureur général par intérim près la Cour de cassation, le juge Jamal Hajjar, a commencé à étudier le dossier et a l’intention de suivre l’enquête personnellement".

Cette main courante est basée "sur des informations révélées sur les réseaux sociaux et sur celles qui circulent dans les couloirs du Palais de justice de Beyrouth et à l’extérieur".