Le Conseil supérieur islamique chérié a de nouveau fait part de sa "vive préoccupation" face à une impasse présidentielle qui perdure et qui affecte gravement le Liban.

Dans un communiqué, au terme de sa réunion qui s’est tenue samedi sous la présidence du mufti de la République, cheikh Abdel Latif Deriane, cette instance sunnite a réaffirmé sa conviction que l’élection d’un président de la République "constitue une étape incontournable pour sortir le Liban de l’impasse et de la misère dans lesquelles il est plongé depuis plus de 700 jours". Elle est "tout aussi indispensable pour parvenir à un état de stabilité et de progrès, en phase avec les aspirations de tous les Libanais", est-il souligné dans le texte.

Le conseil a relevé, entre autres, "les effets négatifs du vide présidentiel au niveau du rôle régional de l’État, qui se voit ainsi paralysé, et du fonctionnement de ses institutions constitutionnelles". Selon lui, cet état de fait "menace la mission nationale et arabe" du Liban.