Un diplomate du Quintette, le groupe de cinq pays soutenant le Liban dans sa crise présidentielle, a informé ses visiteurs que la résolution de la crise libanaise commence par le respect de l’accord de Taëf et l’application de la Constitution et de la jurisprudence, en évitant les interprétations déplacées.

Le diplomate affirme que l’accord de Taëf n’est pas la Bible ni le Coran; il peut être amendé pour combler les lacunes apparues lors de son application. Cependant, il est crucial de préserver l’esprit de Taëf et l’équation fondamentale sur laquelle il repose, à savoir l’égalité entre les chrétiens et les musulmans.

Après trente-cinq ans d’application partielle de l’accord de Taëf, des lacunes ont émergé et doivent être adressées, comme la nécessité de fixer un délai pour la formation d’un gouvernement, évitant ainsi un mandat illimité. Avec l’arrivée d’un nouveau président et d’un nouveau gouvernement, des efforts seront déployés dans ce sens, mais en attendant, l’accord de Taëf doit être mis en œuvre conformément à son texte de 1989.

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