Le département d’État américain aurait chargé l’ambassadrice au Liban, Dorothy Shea, de suivre la question de l’importation de courant électrique de Jordanie et de gaz d’Égypte vers le Liban via la Syrie. La diplomate serait en train de coordonner avec les personnes concernées dans les ministères pour une levée des obstacles qui retardent cette opération. Si l’Administration américaine a accepté d’exempter le Liban des sanctions imposées par la loi César, il y a des craintes que le Congrès s’oppose à cette décision et refuse d’exclure Beyrouth des effets de cette loi. Par conséquent, Washington s’efforce d’accélérer le processus, d’abord parce que le Liban a un besoin urgent de courant et de gaz, mais également pour court-circuiter les activités du Hezbollah qui avait récemment approvisionné ses partisans en carburant iranien.

Le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, pourrait par ailleurs se rendre à Bagdad pour discuter avec le Premier ministre Mustafa Al-Kazemi du renouvellement du contrat d’approvisionnement du Liban en pétrole avant son expiration et alors que le Liban n’en a pas encore profité.