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La seizième édition du Festival du film francophone d’Angoulême s’apprête à inaugurer sa programmation ce mardi 22 août 2023, privilégiant les œuvres cinématographiques françaises. Sur les onze longs-métrages en compétition, présentés jusqu’au dimanche 27 août, huit sont issus de la production française et, parmi eux, sept ont été dirigés par des réalisatrices.

Selon Dominique Besnehard, cofondateur du prestigieux événement aux côtés de Marie-France Brière, leur sélection pour la seizième édition du Festival du film francophone d’Angoulême s’est basée sur la qualité: "On a choisi les films qui nous paraissaient être les meilleurs." Dans cette sélection se trouvent Iris et les hommes de Caroline Vignal avec Laure Calamy et La fiancée du poète réalisé par Yolande Moreau.

L’actrice et réalisatrice belge Yolande Moreau au café-restaurant préféré du chanteur français Georges Brassens à Paris le 17 septembre 2021.
Crédit photo: Joel Saget/AFP

Il convient également de mentionner la participation de quatre films déjà dévoilés lors du Festival de Cannes en mai, dont Le temps d’aimer de Katell Quillévéré et Augure signé par le rappeur belge Baloji. Bien que le festival entretienne des liens étroits avec Cannes, M. Besnehard insiste sur le fait qu’Angoulême aspire à demeurer un événement révélateur de talents, rappelant fièrement la présentation d’Intouchables, monument du cinéma français.

L’édition 2023 se caractérise par une dominance féminine avec des protagonistes femmes mémorables et une profusion de comédies. Le jury, présidé par Laetitia Casta, est composé majoritairement de femmes, incluant la réalisatrice franco-tunisienne Kaouther Ben Hania et l’étoile montante du cinéma français, Raphaël Quenard.

À Angoulême, l’atmosphère, bien que dénuée du faste de Cannes, n’en demeure pas moins captivante. Des figures emblématiques comme Diane Kruger, Laure Calamy et Mathieu Kassovitz honoreront le festival de leur présence. Hors compétition, les spectateurs pourront découvrir Visions, le dernier thriller de Yann Gozlan et La petite, mettant en scène Fabrice Luchini.

Si cette édition semble manquer de représentation du continent africain, Dominique Besnehard en reconnaît les défis. Toutefois, le Canada occupe une place importante, notamment avec Bungalow de Lawrence Côté-Collins, qui explore les déboires des "millennials". La Suisse sera également mise à l’honneur, en projetant entre autres La Salamandre d’Alain Tanner.

Le producteur français Dominique Besnehard durant une session photo lors de la troisième édition du Festival international des séries de Cannes le 13 octobre 2020.
Crédit photo: Joel Saget/AFP

L’année dernière, le festival a attiré une foule impressionnante de 52.000 cinéphiles. M. Besnehard anticipe une affluence encore plus marquée cette année et prévoit un engouement dans toutes les salles.

Avec AFP

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