Iran-diplomatie-nucléaire-sanctions-USA,LEAD Nucléaire: les pourparlers reprennent jeudi ATTENTION – ajoute déclarations du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian ///
Téhéran, 7 déc 2021 (AFP) – Les négociations pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien vont reprendre jeudi, après une pause au début de la semaine, les pays encore parties au pacte ayant demandé du temps pour étudier les propositions iraniennes, a annoncé mardi le négociateur iranien en déplacement à Moscou. " J’ai jugé nécessaire à ce stade de consulter les autorités russes afin de poursuivre jeudi les pourparlers dans une atmosphère constructive et en avant ", a indiqué le vice-ministre des Affaires étrangères chargé du dossier nucléaire, Ali Bagheri, selon iribnews, le site de la télévision d’Etat. " Les discussions vont reprendre normalement jeudi (..) On espère de manière positive ", a également indiqué le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, devant la commission des Affaires étrangères du Sénat. Les négociations pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien (" JCPOA ") ont redémarré le 29 novembre après cinq mois d’interruption mais sont de nouveau en pause depuis vendredi. La France a jugé mardi que les propositions formulées par Téhéran ne constituaient " pas une base raisonnable " pour sauver l’accord censé empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire. " Les éléments aujourd’hui de la discussion qui a repris ne sont pas très encourageants ", a relevé Jean-Yves Le Drian, en affirmant que les Iraniens voulaient " revenir à avant le JCPOA ". " On a le sentiment que les Iraniens veulent faire durer (la discussion, ndlr) et plus la discussion dure, plus parallèlement ils reviennent sur les engagements pris au sein du JCPOA. Ils font maintenant de l’enrichissement à 20%, même à 60% et donc ils se rapprochent de la capacité de posséder l’arme nucléaire ", a-t-il insisté. M. Bagheri a estimé pour sa part que les propositions formulées par son pays représentent " des initiatives très utiles et constructives qui pouvaient faire avancer le processus de négociation ". Conclu en 2015 entre la République islamique et des grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne, Royaume-Uni), l’accord est moribond depuis le retrait unilatéral du pacte des Etats-Unis en 2018 et le rétablissement de sanctions, poussant en riposte Téhéran à se détacher de la plupart de ses engagements. L’accord offrait à Téhéran la levée d’une partie des sanctions étouffant son économie en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous strict contrôle de l’ONU. ap-vl/hj

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