Deux semaines après les évènements de Chacra – lorsque des  " habitants  " de la localité s’en étaient pris à une patrouille de Casques bleus – des soldats hongrois de la Finul ont été agressés dans la nuit du mardi 4 janvier aux alentours de la localité de Bint Jbeil. Les assaillants ont en outre volé du matériel des véhicules attaqués.

 " Des inconnus ont attaqués les soldats de la paix " , dénonce Kandice Ardiel, porte-parole adjointe de la Finul.  " Les véhicules de l’ONU ont été vandalisés et du matériel a été volé " , a-t-elle ajouté dans un communiqué, insistant sur le fait qu’  " aucune photo n’a été prise et que les soldats n’étaient pas sur une propriété privée " . Elle répond ainsi aux allégations ayant circulé dans la région après l’attaque. Ces arguments sont généralement utilisés par les assaillants pour justifier les agressions dont sont victimes les Casques bleus.

 " La Finul condamne les attaques contre les hommes et les femmes qui œuvrent au service de la paix, qui constituent une violation des lois libanaises et internationales, a insisté Mme Ardiel. La Finul condamne également les acteurs qui manipulent la population locale au service de leurs propres objectifs. " 

Le bureau de presse de la Finul a en outre insisté sur la nécessité d’une libre circulation des troupes, conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu relative à leur mandat.  " Comme l’a souligné lors de sa récente visite au Liban le secrétaire général de l’ONU (Antonio Guterrres), la Finul doit pouvoir circuler sans aucun obstacle dans toute sa zone d’opération, conformément à ce qui a été convenu à ce sujet avec le gouvernement libanais " , peut-on lire dans le communiqué. Le commandement de la Finul a invité en conclusion les autorités libanaises à enquêter rapidement sur les circonstances de l’incident et à  " traduire en justice les coupables " .

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