Les passagers aériens en provenance de 153 pays ne pourront plus transiter par Hong Kong, afin de prévenir la propagation du Covid-19, a annoncé vendredi l’aéroport de la ville.

Cette suspension, qui concerne tous les pays classés à " haut risque " sanitaire par les autorités hongkongaises, prendra effet dimanche pour une durée d’un mois. Elle vise à " contrôler la propagation du très contagieux variant Omicron du Covid-19 ", a indiqué l’aéroport sur son site internet.

Hong Kong interdit déjà l’accès à son territoire, depuis le 8 janvier, à tout passager ayant séjourné plus de deux heures au cours des 21 derniers jours dans huit pays (Australie, Canada, Etats-Unis, France, Inde, Pakistan, Philippines, Royaume-Uni).

Le transit par l’aéroport de Hong Kong sera désormais impossible pour les personnes provenant de tous les autres pays jugés à " haut risque ". Entrer à Hong Kong restera possible pour elles à condition qu’elles soient vaccinées et moyennant 21 jours de quarantaine.

Avec la Chine continentale, Hong Kong est l’un des derniers endroits du monde à s’accrocher à la stratégie de " zéro Covid ", consistant à éviter à tout prix la propagation du coronavirus sur son territoire et en une politique draconienne d’isolement des malades et de leurs contacts.

Cette stratégie a permis à la ville de 7,5 millions d’habitants de n’enregistrer qu’un peu plus de 12.000 cas et seulement 213 décès depuis le début de la pandémie, mais au prix d’un isolement international coûteux pour ce grand centre financier mondial.

Les autorités sont sur le pied de guerre depuis l’apparition d’un petit foyer de contaminations locales à Omicron dans un restaurant, qui a déclenché des campagnes de tests massives, un traçage effréné des cas contacts, la fermeture des bars, installations sportives, écoles, cinémas et musées et un couvre-feu pour les restaurants à partir de 18h.

AFP

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