Des frappes israéliennes ont visé à l’aube lundi un poste militaire et un dépôt d’armes du Hezbollah libanais près de la capitale syrienne Damas, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). " Des positions du groupe libanais Hezbollah dans la région orientale de Qalamoun, au nord-est de Damas, ont été ciblées par des frappes israéliennes à l’aube ", a indiqué l’Observatoire. L’ONG qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, indique que l’attaque a déclenché plusieurs incendies " dans des positions militaires et des dépôts de munition appartenant au Hezbollah ". L’Observatoire évoque des pertes humaines, sans donner un bilan précis. Les médias officiels syriens ont affirmé que l’attaque n’avait causé que des dégâts matériels, sans préciser sa cible. " A 03h05 aujourd’hui, l’ennemi israélien a mené un raid aérien tirant plusieurs missiles, ciblant des positions aux alentours de Damas ", a indiqué l’agence de presse SANA. " Nos défenses aériennes ont répondu à l’attaque et intercepté certains " des missiles, ajoute SANA. Interrogée par l’AFP sur ces frappes, l’armée israélienne a dit " ne pas commenter les informations des médias étrangers ". Depuis le début il y a bientôt onze ans de la guerre en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes aériennes chez son voisin, ciblant des positions de l’armée ainsi que des combattants du Hezbollah chiite libanais et autres forces soutenues par l’Iran. L’Etat hébreu commente rarement ses frappes, mais a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne permettrait pas à son ennemi, l’Iran, d’étendre son influence en Syrie. Déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie s’est complexifiée au fil des ans avec l’implication de puissances régionales et internationales et la montée en puissance des jihadistes. Le conflit a fait environ 500.000 morts, dévasté les infrastructures du pays et déplacé des millions de personnes.

AFP

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