Neuf personnes ont été tuées dans une frappe israélienne nocturne qui a ciblé pour la première fois un quartier de Beyrouth, proche du centre-ville. Simultanément, des raids étaient menés sur la banlieue sud.

À 23h 40, c’est le bureau de l’institution de santé du Hezbollah, à Bachoura, qui a été pulvérisé par un missile tiré à partir d’un bâtiment de guerre israélien, au large de la capitale.

Le sifflement du projectile a été entendu par les habitants de la partie ouest de la ville.

Selon le ministère de la Santé, au moins 9 personnes ont été tuées et 14 blessées dans la frappe sur Bachoura.

L’armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir mené " des frappes ciblées " sur Beyrouth, précisant qu’elle fournira plus tard des détails sur l’opération.

C’est la seconde fois que Beyrouth est ciblée. Lundi, un raid a été mené sur un bureau du FPLP dans le secteur de Cola où trois cadres de cette formation palestinienne ont été tués.

Il y a lieu de relever que la frappe n’a pas été précédée, comme d’habitude depuis quelques jours, d’un appel israélien à évacuer les quartiers ciblés, sachant que Bachoura est densément peuplé.

De nombreux déplacés du Liban-Sud y ont trouvé refuge depuis une dizaine de jours.

Une heure plus tard, l’armée israélienne a lancé, sur son compte X, un avertissement aux habitants de Haret Hreik et de Bourj Brajneh, dans la banlieue sud, les sommant de s’éloigner des immeubles qu’elle a encadrés en rouge sur une carte accompagnant sa mise en garde. Elle a indiqué que ces " cibles " seront " attaquées sous peu ".

Un premier raid a été mené une demi-heure plus tard, suivie d’une nouvelle vague de frappes.

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