Quinze soldats de l’armée syrienne ont péri dimanche lors d’une attaque du groupe Etat islamique (EI) contre un bus militaire dans une zone désertique du centre de la Syrie, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). " Des cellules du groupe Etat islamique (EI) ont attaqué un bus militaire dans le désert syrien de Palmyre, tuant 15 soldats et en blessant 18 autres ", a indiqué l’Observatoire qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. L’OSDH ajoute que le bilan pourrait s’alourdir, la plupart des soldats étant " grièvement blessés ". Peu avant, l’agence de presse officielle syrienne Sana avait fait état de " 13 soldats tués, dont des officiers et 18 blessés dans une attaque terroriste " perpétrée vers 13H30 locales contre un bus militaire dans le désert de Palmyre. Cette attaque n’a pas immédiatement été revendiquée par l’EI. L’OSDH a aussi indiqué que trois soldats du régime sont morts samedi à l’Est de Palmyre lors d’une attaque armée contre un véhicule qui les transportait. Selon l’Observatoire, 61 combattants prorégime –soldats de l’armée syrienne ou miliciens affiliés à l’Iran–, ont été tués dans des attaques de l’EI dans le désert syrien depuis le début de l’année. Début janvier, une attaque contre un convoi militaire avait fait neuf morts dans le désert de l’Est syrien. Le califat autoproclamé de l’EI a été déclaré vaincu en mars 2019 en Syrie mais des cellules du groupe jihadiste continuent de mener des attaques contre les forces gouvernementales et kurdes dans le désert. Le 20 janvier, l’EI avait lancé un assaut contre une prison aux mains des forces kurdes dans le nord-est du pays, faisant des dizaines de morts. Le chef de l’EI, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, a été tué une dizaine de jours plus tard par les forces spéciales américaines à Atmé, dans la province d’Idleb (nord-ouest), dernier grand bastion jihadiste et rebelle en Syrie. La guerre en Syrie a fait environ 500.000 morts, dévasté les infrastructures du pays et déplacé des millions de personnes depuis son déclenchement en 2011.

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