Israël-Palestiniens-Bahreïn-Maroc-USA-Emirats-diplomatie,LEAD Rencontre " historique " en Israël avec les Etats-Unis, les Emirats, Bahreïn et le Maroc
Jérusalem, 25 mars 2022 (AFP) – Israël a annoncé vendredi la tenue d’une rencontre " historique " à l’occasion de la visite prévue du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, avec les Emirats arabes unis, le Maroc et Bahreïn, trois pays arabes ayant récemment normalisé leurs relations avec l’Etat hébreu. " A l’invitation du ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid, ce dimanche et lundi, un sommet diplomatique historique se tiendra en Israël ", a indiqué son bureau dans un court communiqué. " Le secrétaire d’Etat américain et les ministres des Affaires étrangères des Emirats arabes unis, du Maroc et de Bahreïn arriveront en Israël pour une série de rencontres diplomatiques ", est-il précisé. Les Emirats arabes unis et Bahreïn ont été les premiers pays arabes du Golfe à normaliser publiquement leurs relations avec Israël en septembre 2020, sous l’impulsion de Donald Trump, alors président des Etats-Unis. Le Maroc et le Soudan ont ensuite établi des accords similaires. Cette rencontre, dont on ne sait pas dans l’immédiat où elle se tiendra en Israël, est organisée à l’occasion d’une tournée dans la région du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, qui doit débuter samedi. Ce déplacement a pour première étape Israël et la Cisjordanie occupée, où il doit aborder des questions relatives à l’Iran et au conflit israélo-palestinien. Il doit aussi " intensifier les efforts " face à l’invasion russe en Ukraine, a annoncé jeudi le département d’Etat, alors qu’Israël a opté pour une position prudente dans ce conflit et que l’Autorité palestinienne ne s’est pas prononcée clairement. M. Blinken s’entretiendra d’abord avec le Premier ministre israélien Naftali Bennett, qui s’est proposé comme médiateur entre Moscou et Kiev. Puis le secrétaire d’Etat rencontrera le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah. M. Blinken avait déjà rencontré M. Abbas l’an dernier et affirmé qu’après des années de divorce sous l’ère Trump, Washington voulait " reconstruire " sa relation avec les Palestiniens, tout en reconnaissant à Israël le " droit " de se défendre. A l’annonce des accords de normalisation, les Palestiniens avaient dénoncé un " coup de poignard dans le dos " et une trahison du " consensus arabe " faisant du règlement du conflit israélo-palestinien la condition sine qua non à la normalisation des relations avec l’Etat hébreu. Le chef de la diplomatie américaine doit également se rendre au Maroc et en Algérie, deux pays traversant une période de tensions. mib-cgo/bk

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !